La classe de CE 2, CM 1 et CM 2 de Lalaye

Conseil d'école du 7 novembre 2008

Etaient présents :

Etaient excusés :
M. Bass, Maire de Lalaye, Madame Fourneret, déléguée de parents d'élèves.

Effectifs et organisation pédagogique :

Un petit tour de table pour présenter les nouvelles collègues : Madame Henry Carole pour l'école de Charbes et Madame Weber-Koehl pour l'école de Lalaye, bienvenue à elles-deux.
Les effectifs sont tels qu'annoncés lors du précédent conseil d'école :

17 enfants en maternelle (4 annoncés pour la rentrée petite section, mais 3 se sont ajoutés donc 7 petits, 6 moyens, 4 grands)
21 enfants en cycle 1 (6 CP, 9 en CE1, 6 en CE2)
24 enfants en cycle 2 (6 CE2, 9 + 1 CM1, 8 CM2) ; une enfant qui avait quitté le RPI revient.

Comptes de l'OCCE :

En octobre les comptes OCCE des trois écoles s'établissaient comme suit :
- Bassemberg : 297, 57 €
- Lalaye : 265,03 €
- Charbes : 504,75 €

La nouvelle école :

Le projet de la nouvelle école ne prend pas le tournant d'un bâtiment commun.

Les représentants de parents d'élèves qui avaient décidé, de consulter les habitants au sujet d'une nouvelle école, commune aux villages de Fouchy, Urbeis, Lalaye, Charbes, Bassemberg, mais Fouchy ne veut plus entendre parler de ce Projet, Urbeis a clairement dit non.
En ce qui concerne Lalaye et Bassemberg chaque village envisage un projet individuel. Le questionnaire a été abandonné.
Pour Lalaye trois projets sont à l'étude, une décision sera prise lorsque les avants-projets seront finalisés.
Monsieur Fuchs intervient pour relayer la parole des parents qui trouvent incongru un double projet multipliant les coûts des constructions à de nombreux niveaux (sanitaire, chaufferie, matériel informatique et pédagogique...) et réduisant les subventions. Il se permettra de leur soumettre un questionnaire pour relayer leur avis.
Par ailleurs il avait été évoqué l'idée d'un RPI, si deux bâtiments doivent voir le jour, c'est peut-être le moment de réévaluer la construction associée d'un périscolaire.
M. Barthelmé dit que ça semble bien difficile, Neubois a demandé et n'a toujours pas obtenu le feu vert, parce que financièrement la Com Com ne peut pas suivre.
De plus il y a un exemple où le périscolaire a été construit mais n'a pas marché, parce que lors de la consultation pour de futurs inscriptions les parents avaient pensé que c'était un service gratuit, or le périscolaire est payant et même relativement onéreux, y compris lorsque des familles en difficulté obtiennent des aides.

Rien n'empêche cependant d'étudier l'éventuel besoin d'un tel service localement en spécifiant le coût que ça représentera pour les parents.
M. Fuchs évoque un nouveau questionnaire permettant d'informer autant que de connaître les attentes des parents et qu'il fera remonter le tout.
En tous les cas, au sujet des écoles un projet sera choisi en janvier 2009 pour Lalaye, nous dit M. Magadur et au milieu de l'année (en juin) pour l'école de Bassemberg, nous dit M. Barthelmé.
M. Barthelmé rappelle qu'il faut être prudent, la conjoncture économique n'est pas favorable et les subventions pourraient bien ne pas suivre.

Mme Flajolet, qui travaille seule dans son école, et redoute toujours pour la sécurité des enfants, informe que les enfants avec un adulte seul ne sont pas en sécurité, on peut donc envisager une réorganisation du RPI, si deux écoles sont construites :
On pourrait installer les maternelles (où travaillent deux adultes) à Bassemberg tandis que les cycles 2 et 3 (du CP au CM2) pourraient être associés, dans le projet de Lalaye.

Monsieur Fuchs relaye une question de parent :
Pourquoi Claudia, l'assistante maternelle travaillant à l'école de Charbes, n'est-elle rémunérée que par la commune de Lalaye ?
M. Barthelmé explique que le RPI, au début, a été conçu pour maintenir les écoles ouvertes, qu'il avait été alors convenu que chaque commune garde ses infrastructures et ses employés.
M. Magadur intervient pour dire que les choses peuvent changer.
Mme Flajolet demande s'il existe un moyen pour que soit pérennisé le poste de Myriam. En effet, son contrat se termine en juin, il ne pourra pas être renouvelé par l'IEN. Eventuellement il pourrait être attribué un autre EVS à ce RPI mais c'est un risque dans la mesure où toutes les personnes qui ont été recrutées dans ce cadre ne se valent pas, et Myriam est désormais habituée au fonctionnement de l'école et son travail est apprécié.
Mme Briey informe le maire que compte tenu de sa situation sociale, son embauche pourrait comporter des avantages. Monsieur le maire de Bassemberg demande à Mme Briey de lui faire parvenir les documents et la démarche nécessaire pour réfléchir un éventuel maintien de son poste.

Locaux et matériels

Bassemberg
Mme Flajolet remercie les représentants de la commune de Bassemberg pour la photocopieuse qui est arrivée et pour la chaise et l'ordinateur qui sont commandés et ne devraient plus tarder..
Elle signale la présence de moisissure en entrant, dans le coin supérieur droit de l'école, au plafond. Monsieur Eschrich identifiera le problème.
Mme Schmitz-Kaminski, parle de Gest'énergie qui font des diagnostiques pour repérer les déperditions d'énergie et d'éventuels problèmes tel que les ponts thermiques. M. Eschrich trouve que ce n'est pas très sérieux, qu'il a assisté à un tel travail avec un étudiant qui n'avait d'autre matériel qu'un questionnaire et ses yeux pour un coût plutôt élevé (150 € par bâtiment).
Les prototypes de meuble en module de l'an passé n'étaient pas adaptés. Actuellement un nouveau prototype de chaise est essayé en classe, c'est un don du lycée technique de M. Fuchs (Louis Couffignac).
Tous les enfants sont bien assis à l'exception d'un plus grand pour lequel il faut revoir l'assise et l'appui du dos. Une table est également à l'étude.
Pour l'instant rien de ce qui a été fait ne sera facturé. Il s'agit avant tout de lancer un projet validé par l'AFNOR (normes françaises de sécurités). Mme Flajolet ira voir la secrétaire de Mairie pour rédiger un courrier qu'elles adresseront au lycée technique, afin de s'engager dans un nouveau projet de module individuel mieux adapté à un fonctionnement de classe de primaire.

Lalaye
Le grillage est dangereux près de la rivière. Il est fragilisé par le chahut des enfants et surplombe une bonne hauteur au-dessus du cours d'eau.
M. Magadur confirme que le problème est connu et que les travaux de fermeture de la cour vont être entrepris rapidement.

Charbes
Mme Henry signale une forte odeur de mazout et de fumée dans la cour de récréation lorsque la chaudière se met en marche.
M. Eschrich sait d'où vient le problème mais il ne peut pas allonger la cheminée davantage : ce serait dangereux. Mme Henry demande si la cheminée ne pourrait pas suivre le toit pour éloigner la fumée...
Mme Henry a reçu le modem pour l'installation d'internet à l'école, il lui reste à contacter le RAIP (personne ressource en informatique de l'inspection) pour qu'il le lui installe.
Au sujet de la clef, aucun serrurier qu'elle a vu, ne peut lui faire un double : apparemment le modèle est allemand. M. Magadur estime qu'il est certainement plus sage de faire remplacer la serrure et d'obtenir un double en même temps. Ce sera fait.
M. Barthelmé rappelle à Mme Henry qu'elle doit rédiger un courrier pour prévenir de l'occupation de la salle des fêtes pendant les séances de sport des petits pour des raisons d'assurance.

Divers
Mme Flajolet annonce qu'elle suivra la grève du 20 novembre, Mme Henry également.
A ce sujet, on aborde le problème du service minimum d'accueil (SMA).
Si le SMA était mis en place il permettrait à Claudia d'accueillir 15 enfants au lieu de 8 actuellement et d'être payée à hauteur des propositions de la loi..
M. Barthelmé s'inquiète des responsabilités que la garde des enfants engage. Il déplore que l'état promulgue une loi de façon plutôt légère en laissant aux mairies, en bout de chaîne, le soin de tout mettre en place sans réellement leur en donner les moyens.
Il explique enfin que, pour le moment, les reversions sont difficiles : il n'y a pas de mouvement normalisé prévu par l'état, et c'est un mouvement de trésorerie qu'on ne peut pas improviser. Comme ça n'a jamais été organisé, personne ne peut dire exactement comment ça se passe.
Il faudrait savoir si seuls les employés communaux et parents d'élèves peuvent garder les enfants ou si des bénévoles peuvent participer.
Mme Schmitz-Kaminski aimerait que ce soit plus clair et qu'il existe, parallèlement à cette garde, si elle est mise en place, un protocole qui servirait de repère aux personnes responsables des enfants.
M. Magadur pense trouver les consignes légales de SMA à la mairie, ce sera plus clair lorsqu'elles auront été consultées.

M. Fuchs pense que sa fonction de délégué de parents d'élève n'est pas forcément indispensable pour les relations parents-enseignants. Ils sont suffisamment proches pour se dire les choses.
Cependant, son rôle peut-être important pour l'organisation de la fête de l'école.
Au delà des débats autour de la gratuité de la fête de l'école, la coopérative a besoin d'être alimentée.
D'autres écoles font payer une cotisation pour ce faire, ici, c'est surtout cette fête qui remplit cette fonction, joignant l'utile à l'agréable.
Il a été convenu que 2 fêtes seraient organisées :
- l'une pour le partage autour d'un pique-nique sans aspect financier - l'autre pour acheter du matériel de sport en salle.

On demande à Mme Schmitz-Kaminski si Jeunesse Heureuse pourrait accueillir la fête de l'école en juin, elle consultera le planning.
Le 14 décembre à Lalaye et le 11 janvier à Bassemberg auront lieu les fêtes des personnes âgées, collégialement il a été décidé de présenter des chants dans le cadre d'une rencontre intergénérationnelle.